À Propos de Volkriis
Peindre… comme une thérapie de l’âme … l’approche de l’autre
L’huile … comme une matière vivante …
Autodidacte et hédoniste
La peinture de genre, l’expressionnisme, pour sortir de l’abstrait.
En voilà une personnalité complexe, voire double ! Avocate à la ville, sous son nom Volkringer, elle avait rêvé pendant sa jeunesse devenir peintre mais la famille s’était liguée contre elle. Elle embrassa donc le droit, non sans avoir fait ses premiers pas à l’école du Louvre… et en continuant sa passion d’art plus ou moins en cachette. Depuis quinze ans, elle avoue ouvertement sa deuxième nature et pour ne pas se confondre, elle signe ses œuvres « Volkriis ». Pratiquant le droit à la cour de Paris, elle retrouve depuis son enfance sa « basse-cour » en Perche, où la famille possède une ferme. D’une vie l’autre, Isabelle amena pendant de longues années famille, enfants et amis pour des séjours à la campagne où elle s’adonna à la peinture. Elle expose régulièrement et dans des lieux prestigieux depuis 2010, mettant sa professionnalité et sa passion au profit de cette deuxième carrière. Il est significatif que ses sujets traitent souvent de poulets, ces très humbles animaux dénigrés d’habitude par les Beaux-Arts. Isabelle explique : « J’aime peindre les coqs car je les aime : ce sont des ‘ bestioles ‘ que les gens ne regardent pas, ne comprennent pas, ne cherchent pas à comprendre et qui les réveillent trop tôt le matin ; bref des bestioles insignifiantes et bruyantes selon la plupart des gens. J’aime peindre les coqs car je suis sûr d’y trouver du rouge. J’aime peindre les coqs car ils ont un œil presque humain : avec du blanc qui leur donne une âme … (le blanc de l’œil est réservé quasi exclusivement aux humains pour exprimer leurs sentiments). » Mais Isabelle a aussi d’autres sujets et nous ne sommes pas surpris de constater que ce sont des humains très ordinaires, ceux qu’on rencontre dans le métro, ou derrière une table de café. Des portraits travaillés, hyperréalistes, qui élèvent chaque personnage à une étude approfondie de la nature humaine et lui rendent dignité et individualité.
BUCOLICA – une exposition pour toute la famille (mars 2016).
Susanne Drake
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Dans une ferme du Poitou un coq aimait une peinture ...
Jamais on ne me peignit ainsi ! il en eût le cocorico coupé. Volkriis trempe ses pinceaux dans la basse et haute cour. A la coq, son inspiration est née dans l'œuf puis elle s'est mise à tutoyer les crêtes.
Drôle, légère, surprenante, profonde, les peintures de Volkriis ne nous disent pas qui de l'œuf qui de la poule ... elle nous met tous d'accord : il était un coq ! Coqueluche, coquelicot, cocoricoq ... regardez les chanter à la belle huile, à la belle toile.
Denis CHEISSOUX
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Des plumes et des pinceaux, en liberté, sans barreaux
Isabelle Volkringer vit et travaille en région parisienne.
Elle aime les robes de toutes sortes, y compris celles des poules et des coqs qu’elle peint avec passion, patience et persévérance.
Crêtes, plumes, becs et ergots : elle ne se lasse pas d’explorer l’ébouriffante richesse des gallinacés.
Par amour des plumes et des pinceaux, Isabelle Volkringer saisit œil et patte, couleur et texture, qu’elle réussit à fixer dans un impressionnant mouvement immobile.
Aude TOURNOUX
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